Tabac
Pour un fumeur, la consommation de cigarettes est source de plaisir. Cependant, cela devient rapidement un besoin dont il ne peut se passer : on parle de dépendance. Il existe 3 types de dépendance au tabac :
- La dépendance physique :
Elle est principalement due à la nicotine, une substance présente dans le tabac. Dès qu’un fumeur dépendant n’en consomme plus, une sensation de manque apparaît et ce dernier peut se sentir nerveux, anxieux, agité, facilement irritable ou encore dépressif. De plus, il peut rencontrer des difficultés à s’endormir et/ou à se concentrer, ainsi qu’une augmentation de l’appétit. Enfin, le fumeur en manque est bien entendu souvent confronté à une forte envie de fumer.
A cause de ces symptômes liés au manque de nicotine, l’arrêt du tabac n’est pas une chose facile. Les substituts nicotiniques peuvent être d’une aide précieuse car ils apportent une quantité de nicotine suffisante pour éviter le manque. Plusieurs types de substituts existent : patchs, gommes à mâcher, comprimés à faire fondre sous la langue ou encore inhalateurs. Lorsqu’ils sont prescrits, ils peuvent en partie être pris en charge par la Sécurité Sociale, qui rembourse de 50 à 150€ par an selon les cas !
- La dépendance psychologique :
Pour un fumeur, la cigarette peut être un plaisir mais également une façon de gérer son stress ou son anxiété. Une fois de plus, cela est lié à la nicotine et à ses effets psychoactifs. On parle cette fois de dépendance psychologique, qui peut se faire ressentir rapidement après la première cigarette.
- La dépendance comportementale ou environnementale :
Chaque fumeur a ses habitudes et consomme une ou plusieurs cigarettes de façon totalement automatique dans certaines circonstances : avec un café au travail ou lors d’une soirée entre amis par exemple. Ces habitudes sont difficiles à éliminer. Si vous souhaitez arrêter de fumer, il vaut mieux dans un premier temps éviter les situations qui provoquent chez vous l’envie de prendre une cigarette. Si cela n’est pas possible, certaines astuces peuvent vous aider : boire un verre d’eau ou prendre un chewing gum ou bonbon sans sucres lorsque vous sentez venir l’envie de fumer.
Source : http://www.tabac-info-service.fr/
Alcool
La consommation excessive d’alcool est bien connue pour être nocive à court terme, on parle souvent des dangers de l’alcool au volant par exemple. Elle peut également être nocive lorsqu’elle est répétée. En effet, à long terme, la consommation régulière d’alcool va engendrer chez la personne une tolérance, l’obligeant à augmenter les doses pour obtenir les effets souhaités. Cela se retrouve souvent chez les individus cherchant à oublier leurs problèmes par le biais de l’alcool.
On parle d’alcoolo-dépendance lorsque la personne ressent un manque en stoppant sa consommation. Le manque d’alcool est alors caractérisé par de l’anxiété, des sueurs, des tremblements, de la fièvre et même dans certain cas graves, des crises d’épilepsies et delirium tremens pouvant être mortels.
Le sevrage alcoolique n’est pas une chose facile, les médecins peuvent prescrire des médicaments spécifiques pour vous accompagner. De plus, des sites d’information et des numéros d’écoute sont à votre disposition
- alcool-info-service.fr
- 0 980 980 930 (non surtaxé)
Médicaments
Certains médicaments peuvent entraîner une dépendance. Il s’agit surtout des médicaments que l’on appelle « psychoactifs » à cause de leur action sur le système nerveux. Les médicaments concernés sont surtout ceux traitant :
- La douleur (exemple : médicaments à base de codéine dont certains sont disponibles sans ordonnance)
- Les troubles du sommeil
- L’anxiété
- La dépendance aux drogues
Ces médicaments, ayant à l’origine vocation à soigner un problème réel, peuvent entraîner une dépendance dans les cas où ils sont mal utilisés. Il peut s’agir par exemple d’une augmentation des doses, ou de la prolongation d’un traitement sans avis médical.
Autre drogue dure
- Cannabis
Le Cannabis est une drogue qui, consommée de façon régulière, entraîne un effet de tolérance. L’utilisateur aura tendance à augmenter les doses, ce qui accélérera l’apparition de la dépendance.
Une personne dépendante souhaitant arrêter sa consommation de cannabis peut être soumise aux symptômes suivants :
- Irritabilité, stress, mal être
- Difficultés à trouver le sommeil
- Augmentation de la transpiration
- Concentration réduite
- Migraines
Ces symptômes sont d’une intensité variable d’une personne à l’autre, ils sont cependant susceptible d’être plus intenses chez les plus gros consommateurs.
Toutes les informations sur le Cannabis
- Cocaïne
La cocaïne est connue notamment pour son puissant effet excitant. Un effet de tolérance s’installe rapidement chez les consommateurs, réduisant les sensations et les poussant à augmenter les doses. Interrompre une consommation excessive de cocaïne n’est pas chose facile à cause des différents symptômes que cela peut entraîner :
- Fatigue
- Sentiment de culpabilité
- Idées suicidaires
Ces symptômes peuvent persister de 2 à 3 semaines. Il ne faut pas hésiter à demander une aide extérieure pour faciliter le sevrage.
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- Héroïne
Comme les drogues citées précédemment, l’héroïne entraîne une rapide tolérance chez l’utilisateur, le poussant à augmenter sa consommation et créant une forte dépendance. À l’arrêt, le syndrome de manque peut être caractérisé par plusieurs symptômes dont :
- Insomnie
- Nausées, vomissements
- Crampes
- Douleurs profondes
- Malaises et angoisse
Le syndrome de manque à l’héroïne, bien que douloureux et pouvant durer plus d’une semaine, n’est pas mortel. Néanmoins il rend difficile l’arrêt de la consommation d’où l’importance d’une aide extérieure.
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- Amphétamines
La prise d’Amphétamines engendre également un effet de tolérance qui se fait ressentir rapidement. Suite à une intense consommation, une période de « crash » atteint l’utilisateur, lui faisant éprouver une forte envie de reprendre. Cette période est caractérisée par :
- Une fatigue intense
- Un état anxieux voire dépressif
- Une agitation et une difficulté à trouver le sommeil.
Ces symptômes rendent l’arrêt de la consommation difficile, là encore une aide extérieure peut être nécessaire.
Retrouver toutes les informations sur les amphétamines
Conclusion
Sortir d’une dépendance peut être difficile, des structures adaptées à chacun existent. Retrouvez les sur